AGRO
FORESTERIE
Depuis quelques années, nous développons l’intégration d’arbres « intra-parcellaires » au sein des parcelles conduites en agroécologie. Nous plantons à des densités variables — entre 80 et 240 arbres par hectare — selon les expérimentations et volontés de chacun. La vigne ayant besoin de lumière pour sa fructification mais également d’ombre partielle, l’enjeu consiste à gérer les flux de lumière et de maitriser l’ombrage partiel en réduisant les ramures de l’arbre. Plus marginalement, la plantation d’arbres fruitiers permet une diversification de la production pour le domaine.
Nous sélectionnons des espèces compatibles avec la vigne et « trognables » : la décomposition du bois mort apporte aux sols de la matière carbonée pour en stimuler la fertilité.
Les haies champêtres,
un trait d’union
Les haies champêtres représentent l’écosystème le plus riche que l’on peut retrouver dans la nature. Grâce à sa structure étagée et aux effets de la lisière, c’est un « hotspot » de biodiversité et un abri apprécié des « auxiliaires » - les prédateurs de ravageurs. Autre avantage : la haie « connecte » les territoires à l’échelle du paysage. Trait d’union, elle permet par exemple de relier une mare à des parcelles de vignes situées à proximité.
Une réflexion est également accordée à la gestion de l’orientation des haies. Nous privilégions des haies plus hautes à l’ouest pour lutter contre la « grillure » des raisins. A l’inverse, le soleil du matin étant bénéfique aux vignes, nous plantons des haies moins hautes à l’est.


